

Organic interfaces
Tirages argentiques Lambda (75 × 100 cm), réalisés à partir de scans 3D médicaux de fragments de corps de vertébrés.
Le Fresnoy, 2018.
Ici, le corps n’apparaît pas comme une totalité stable mais comme une série de surfaces fissurées, de tissus étirés, de membranes qui se retournent sur elles-mêmes. Dans cette articulation entre chair et machine, l’organique se trouve capturé par une technologie de l’imagerie médicale ; il devient interface, c’est-à-dire zone de passage, de friction, de négociation entre deux régimes de visibilité.
Le premier fragment évoque une topologie indécise : une chair ouverte, envahie d’excroissances translucides, où la précision clinique bascule dans une forme d’abstraction sensuelle. Le second image une main étirée au-delà d’elle-même ; doigts devenus racines, excroissances de tendons liquéfiés, comme si le geste était aspiré vers une logique qui n’est plus tout à fait humaine. Cette esthétique du liminaire révèle un espace où l’anatomie est prise au piège du dispositif.
WIP


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