Involuntary park

Projet d’installation vidéo évolutive,2018. 

Armatures en métal, bois, ordinateurs, huile minérale, vasques en verre, videos-projecteurs, cablage.


    Un ordinateur aux circuits nus baigne dans un étrange fluide. Cette machine, contenue dans l’eau d’une vasque translucide aux formes courbes, calcule. Juste au-dessus un vidéo-projecteur, comme faisant partie intégrante d’un même corps, diffuse les simulations de cet artefact cybernétique submergé. Cet écosystème est peuplé de diverses espèces aux comportements exotiques. La forme physique distincte de chaque espèce permet de les identifier. Ces créatures informes peuvent interagir tant avec leurs semblables qu’avec des êtres d’espèces différentes. Leurs comportements sociaux divergent selon la nature de l’espèce. Tout comme les créatures terrestres, leur existence débute par une naissance, avant de s’achever dans la mort. Elles n’ont d’autre instinct que la survie. Elles peuvent se reproduire, se nourrir ou se faire dévorer. Cette chaîne alimentaire est le fruit d’un calcul de la machine, utilisant une approche darwiniste connue sous le nom d’«algorithme génétique».

Afin de concevoir ce dispositif, l’équipe ORKAD du Centre de Recherche en Informatique, Signal et Automatique de Lille et moi-même avons mis en place une série de règles qui déterminent des spécificités (morphologiques, de déplacements et d’interactions) liées à chaque espèce, tout en laissant une part de « libre arbitre » dans l’évolution des différentes entités composants l’écosystème. Une fois le dispositif mis en place, la biomasse virtuelle se développe de façon autonome durant le temps de l’exposition.


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WORK IN PROGRESS



En partenariat avec
l’équipe ORKAD du laboratoire CRIStAl de l’ Université de Lille.
L’équipe Beaux-Arts de Châteauroux
L’équipe Musée Bertrand de Châteauroux

Avec le soutien de
la DRAC Hauts-de-France
CNC, Centre National Cinématographique,
DICREAM, aide au développement.



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